Avant Caen - HAC : Un devoir de mémoire !

On ne reviendra pas sur cette notion de « derby », déjà évoquée à l’aller, tellement propre à une époque, et surtout tellement désuète au regard de tribunes vides. On reviendra un peu plus sur ce match aller… Oui, juste ce qu’il faut pour rappeler le contexte, réveiller les mémoires : une victoire caennaise au Stade Océane (1-2), arrachée dans les dernières minutes sur un penalty inexistant sifflé par Mme Frappart, abusée par l’attitude du Malherbiste Gioacchini (au passage, Caen est la deuxième équipe - après Toulouse - la plus heureuse en termes de penalties : huit en sa faveur).

Quatre mois plus tard, où en sommes-nous ? Tout simplement à égalité ! Des Caennais 13e, des Havrais 15e, présentant tous deux un total de 34 points, soit 6 unités d’avance sur le barragiste palois. C’est dire si ce match revêt une importance allant bien au-delà d’une suprématie régionale et de la conquête d’un pont permettant d’occuper le devant de la Seine. Les similitudes ne s’arrêtent d’ailleurs pas au classement car les deux équipes normandes viennent chacune de concéder deux défaites de rang, pour les Caennais à domicile contre le Paris FC et à Nancy, pour les Havrais à Pau et contre Grenoble. Le mot d’ordre est donc de part et d’autre le même : relancer la machine ! En évitant les toussotements du moteur induits par les mêmes maux : un suspendu de part et d’autre (Vandermersch pour Malherbe, Boutaïb pour le HAC), et des blessés offensifs importants (Bammou d’un côté, Abdelli et Bentil de l’autre).

Mine de rien, le HAC reste sur deux victoires consécutives à D’Ornano : le retentissant succès 3 à 0, qui ne devait rien à personne, la saison dernière en championnat et un match de préparation remporté 2 à 1 en août. Alors même si les circonstances ne sont pas les mêmes, on le sait, les Ciel&Marine doivent se faire confiance afin de pousser un peu plus au doute des adversaires otages, quoi qu’ils en disent, de la pression du résultat à domicile, même sans public. Pour, avec fierté, les battre dans leur propre Caen.

O.D.