Brest - HAC : 2 - 1. Le HAC reste en rade
Malgré une très bonne entame de match ponctuée par un but de Mesloub à la 21’, le HAC n’a pas tenu la distance et s’incline sur la pelouse Francis Le Blé face au dauphin de Caen. Voilà un prétendant à la montée qui s’échappe un peu plus. Pour autant, tout reste à faire et le chemin qui mène à la Ligue 1 n’est pas fermé même si les pièges vont être nombreux.


Les Havrais se présentent sur la lourde pelouse brestoise avec deux de ses trois nouvelles recrues. Gigliotti sera l’homme de pointe et Mesloub son soutien. Une défense des plus classiques, un milieu axial sans surprise avec Aït Ben Idir et Fofana. Bonnet et Davidas étant les hommes de couloir. Le début de match était à l’avantage des Ciel et Marine. Mieux organisés, les hommes de Cédric Daury dominaient les débats. Vingt minutes de très bon niveau avec comme une logique écrite, ce but de Mesloub à la 21’ qui profite d’un excellent travail de Bonnet côté gauche et d’une grosse bourde d’Elana. A six mètres, il crucifie le portier local.
L’avantage au tableau d’affichage est mérité mais la joie de courte durée puisque moins de cinq minutes plus tard, l’excellent Grougi reprenait sans contrôle une remise instantanée d’Autret. La défense havraise n’est pas sans reproche sur cette affaire notamment en ce qui concerne le marquage. Bref, les pendules ont été remises à l’heure contre le cours du jeu côté Brestois et tout est à refaire côté Normands.
Au fil du temps qui temps, les locaux vont à leur tour prendre l’ascendant. Placide rate sa sortie à la 29’ et offre l’occasion aux Bretons de prendre l’avantage, mais ils ne le feront pas. Sept minutes plus tard, le jeune portier havrais se rachètera en sauvant son équipe d’une déviation du bout des doigts sur un tir croisé et cadré de Lesoimier. Les Ciel et Marine ont perdu de leur superbe et le match nul à la mi-temps est plutôt une bonne affaire pour eux.

Mais la bonne affaire ne le sera pas longtemps. En effet, cinq minutes après le retour des vingt deux acteurs, Brest allait cette fois prendre l’avantage sur coup de pied arrêté. Un corner est tiré par Grougi et Roux réussit une reprise de volée magistrale, ne laissant aucune chance au pauvre Placide. Le dauphin du Stade Malherbe exulte et il peut le faire car en cas de victoire, ils auront sept points d’avance sur les Ciel et Marine. Mais, il reste encore du temps au Havrais pour revenir au score.
Cédric Daury fait rentrer du sang neuf. Baseya remplace Davidas, (58’) ; Mendes remplace Fofana, quelques minutes plus tard, Daury joue son va-tout offensif. De ce fait, les Havrais redeviennent de nouveau plus dangereux. Et lorsque DAF se fait expulser à la 76’ pour un attentat sur Le Marchand, on se dit que rien n’est encore perdu. Les Ciel et Marine ont un gros quart d’heure pour au moins tirer le match nul. A la 83’, on croit que cela va se réaliser lorsque Lesage grâce à un magnifique contrôle orienté fait la différence et se prépare à la frappe à bout portant. Dans une malencontreuse confusion, le jeune Mendes viendra gêner son partenaire qui voit au dernier moment le ballon lui échapper.
Les illusions havraises se termineront à la 88’ lorsqu’Aït Ben Idir se verra signifier un retour au vestiaire prématuré suite à une très grosse charge sur un Brestois. Les Ciel et Marine pousseront jusqu’au bout mais ce sont les Bretons qui prendront les trois points. Voilà un premier match retour où l’on espérait une meilleure issue. Pour autant, il ne s’agit que d’une défaite et tous les espoirs restent permis. La route est encore très longue d’ici le mois de mai.
Pascal Leclerc