20 avril 2021
Francisca Lara : "La France, quoi de mieux pour se jauger ?"
Arrivée cet été du FC Seville (Espagne), l’internationale chilienne Pancha (diminutif de Francisca) Lara, latérale gauche du HAC, revient sur son parcours, nous parle du Chili, de sa vie au Havre, et aussi de sa carrière d’internationale.

Pancha, revenons sur les raisons qui t’ont amenée à choisir Le Havre l’été dernier après un passage par l’Espagne !
La France a une Division 1 de très haut niveau, quoi de mieux pour se jauger que de venir tenter l’aventure ici ? Le niveau est ici plus relevé sur le plan physique qu’en Espagne où c’est en revanche un peu plus technique. Cela change du Chili où les écarts entre les quatre meilleurs clubs et les autres sont très importants.
L’Europe est-elle uniquement un choix professionnel ou également un choix de vie ?
Ce choix est avant tout professionnel, cela n’étant pas vraiment possible au Chili. Partir en Europe était la meilleure solution. Mais c’est aussi une vraie expérience personnelle, découvrir de nouvelles choses et une nouvelle vie.
Parle-nous de ta vie, de ton enfance au Chili !
J’ai grandi à la campagne dans le sud du Chili. J’y pratiquais l’athlétisme et j’aspirais à un sport collectif. Je jouais souvent au foot, mais à 16 ans, j’ai dû rejoindre Santiago, la capitale, pour évoluer à un niveau plus intéressant. On a constaté que je ne me débrouillais pas trop mal alors j’ai persévéré dans cette voie.
Au Chili, est-ce facile de pratiquer le football lorsqu’on est une fille ?
Non, à l’époque où j’ai commencé à jouer au foot en club, il y avait beaucoup de discrimination. Maintenant c’est mieux, avec notamment le parcours du Chili dans les compétitions internationales. Le foot féminin commence à être mieux considéré.
Comment gères-tu l’éloignement avec ta famille ?
Il y a parfois des moments difficiles, notamment à Noël ou aux anniversaires, mais j’ai fait le choix de privilégier ma carrière, alors j’assume. Avec la période actuelle et la crise sanitaire, ma famille ne peut plus venir me voir en France. Il ne reste plus que les communications téléphoniques pour garder le lien. J’ai la chance d’être appelée régulièrement avec la sélection du Chili, cela me permet de retourner au pays de temps en temps et de voir un peu ma famille.
Et au Havre, quels sont les endroits que tu apprécies ?
On ne peut malheureusement pas sortir beaucoup à cause du Covid, mais j’aime cette grande plage, son ambiance, y courir le matin ou le soir. Et j’aime aussi beaucoup aller à Etretat.
Tu nous expliquais que les mentalités envers le football féminin changeaient au Chili, cela se traduit-il par un engouement dans les stades ?
Oui, les Chiliens s’intéressent de plus en plus à la sélection féminine. A domicile, comme de plus en plus de monde veut nous voir jouer, la Fédération délocalise désormais nos matchs dans d’autres villes du pays pour permettre à plus de monde d’y assister. Lors de la Coupe du Monde jouée en France, nous avons même vu pas mal de supporters chiliens faire le déplacement pour nous soutenir. Cela nous a vraiment surpris et fait plaisir.
Un grand moment dans ta carrière de joueuse ?
Mon meilleur souvenir reste ce match contre l’Argentine que nous avons gagné 4-0 avec ce but que je marque, c’est le moment le plus fort de ma carrière ! Pour les Chiliens, battre l’Argentine est très important !
Et le pire souvenir ?
Lors de la Coupe de Monde en France et du dernier match de poule face à la Thaïlande, j’ai raté le penalty pouvant nous qualifier pour le tour suivant. Ce fut un moment très difficile pour moi, heureusement j’ai toujours été soutenue par mes partenaires de la sélection.
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
La France a une Division 1 de très haut niveau, quoi de mieux pour se jauger que de venir tenter l’aventure ici ? Le niveau est ici plus relevé sur le plan physique qu’en Espagne où c’est en revanche un peu plus technique. Cela change du Chili où les écarts entre les quatre meilleurs clubs et les autres sont très importants.
L’Europe est-elle uniquement un choix professionnel ou également un choix de vie ?
Ce choix est avant tout professionnel, cela n’étant pas vraiment possible au Chili. Partir en Europe était la meilleure solution. Mais c’est aussi une vraie expérience personnelle, découvrir de nouvelles choses et une nouvelle vie.
Parle-nous de ta vie, de ton enfance au Chili !
J’ai grandi à la campagne dans le sud du Chili. J’y pratiquais l’athlétisme et j’aspirais à un sport collectif. Je jouais souvent au foot, mais à 16 ans, j’ai dû rejoindre Santiago, la capitale, pour évoluer à un niveau plus intéressant. On a constaté que je ne me débrouillais pas trop mal alors j’ai persévéré dans cette voie.
Au Chili, est-ce facile de pratiquer le football lorsqu’on est une fille ?
Non, à l’époque où j’ai commencé à jouer au foot en club, il y avait beaucoup de discrimination. Maintenant c’est mieux, avec notamment le parcours du Chili dans les compétitions internationales. Le foot féminin commence à être mieux considéré.
Comment gères-tu l’éloignement avec ta famille ?
Il y a parfois des moments difficiles, notamment à Noël ou aux anniversaires, mais j’ai fait le choix de privilégier ma carrière, alors j’assume. Avec la période actuelle et la crise sanitaire, ma famille ne peut plus venir me voir en France. Il ne reste plus que les communications téléphoniques pour garder le lien. J’ai la chance d’être appelée régulièrement avec la sélection du Chili, cela me permet de retourner au pays de temps en temps et de voir un peu ma famille.
Et au Havre, quels sont les endroits que tu apprécies ?
On ne peut malheureusement pas sortir beaucoup à cause du Covid, mais j’aime cette grande plage, son ambiance, y courir le matin ou le soir. Et j’aime aussi beaucoup aller à Etretat.
Tu nous expliquais que les mentalités envers le football féminin changeaient au Chili, cela se traduit-il par un engouement dans les stades ?
Oui, les Chiliens s’intéressent de plus en plus à la sélection féminine. A domicile, comme de plus en plus de monde veut nous voir jouer, la Fédération délocalise désormais nos matchs dans d’autres villes du pays pour permettre à plus de monde d’y assister. Lors de la Coupe du Monde jouée en France, nous avons même vu pas mal de supporters chiliens faire le déplacement pour nous soutenir. Cela nous a vraiment surpris et fait plaisir.
Un grand moment dans ta carrière de joueuse ?
Mon meilleur souvenir reste ce match contre l’Argentine que nous avons gagné 4-0 avec ce but que je marque, c’est le moment le plus fort de ma carrière ! Pour les Chiliens, battre l’Argentine est très important !
Et le pire souvenir ?
Lors de la Coupe de Monde en France et du dernier match de poule face à la Thaïlande, j’ai raté le penalty pouvant nous qualifier pour le tour suivant. Ce fut un moment très difficile pour moi, heureusement j’ai toujours été soutenue par mes partenaires de la sélection.
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
32ème journée
04/05/2025 Auxerre - HAC
33ème journée
10/05/2025 HAC - Marseille
34ème journée
18/05/2025 Strasbourg - HAC