HAC - Angers : 3 - 2
Menés contre le cours du jeu à la pause, les « Ciel et Marine » ont puisé dans leurs réserves pour décrocher un succès dans les arrêts de jeu (3-2). Ce HAC là est grand…


Mais contre le cours du jeu et après une nouvelle alerte brûlante de Diallo (21ème), c’est bien les Angevins qui allaient scorer! Sur un contre, Modeste poussait Gillet à la faute dans la zone de vérité, et Brunel prenait Placide à contre-pied sur le penalty (0-1, 26ème).
Il n’était toujours pas l’heure de crier au scandale… Diallo repartait vers l’avant, et sollicitait Padovani d’un angle fermé, sans réussite. Si le portier angevin assurait sur ce coup, il semblait pourtant bien fébrile! Déjà limite sur un dégagement contré (11ème), il craquait littéralement sur un centre de Youssouf, sous la pression de Nikezic, en relâchant le cuir dans ses filets (1-1, 32ème).

Il n’était pourtant pas encore l’heure de se réjouir car sur l’engagement, Modeste se jouait d’Hénin en pivotant après un remarquable contrôle de la poitrine, et ajustait Placide d’une balle piquée (1-2, 33ème). Vous avez -dit rageant?
Les « Ciel et Marine » rentraient finalement pleinement dans ce match riche en rebondissement, et maintenaient la pression. Sur une nouvelle bévue de Padovani sur un coup franc d’Alla, Diallo pensait bien remettre les deux équipes à égalité, mais Nikezic avait le reflexe de prolonger le cuir au fond des filets. Une position de hors-jeu privait logiquement les Havrais de l’égalisation (38ème). Aït Ben Idir, sur coup-franc, manquait le cadre d’un rien (39ème), mais la plus grosse alerte de ces dernières minutes était angevine! Sur un contre mené par Modeste, Alla traversait le terrain pour éviter le pire en dégageant en corner (45ème)! Un frisson qui mettait un terme à un premier acte haletant, mais surtout frustrant!
Emmené par un Bonnet des grands soirs, la révolte « Ciel et Marine » battait son plein à la reprise, malgré une énorme frayeur sur un corner de Brunel (47ème). « Kana » partait de ses vingt mètres dans son style qui lui est propre, et servait Diallo dans la surface de réparation. Accroché par Fall alors qu’il l’avait éliminé, le Malien obtenait un penalty qu’il se chargeait de transformer face au KOP (2-2, 58ème).
Fiche technique de la rencontre
HAC - Angers 3-2 (1-2)
Stade Jules Deschaseaux
7411 spectateurs.
Arbitre: William Lavis
Avertissements: Hénin (53ème), Alla (59ème) et Mendes (72ème) pour le HAC. Auriac (10ème), Miennel (39ème), Fall (58ème), Bourgaud (65ème), Brunel (81ème) et Diers (83ème) pour Angers.
Buts: Padovani (csc)(33ème), Diallo (sp)(58ème) et Aït Ben Idir (90ème) pour le HAC. Brunel (sp)(26ème) et Modeste (34ème) pour Angers.
Composition des équipes:
HAC: Placide - Hénin, Kana-Biyik, Gillet, Lemarchand - Youssouf (puis Mendes à la 69ème), Aït Ben Idir, Alla, Bonnet (puis Fofana à la 90ème) - Nikezic (puis Baseya à la 81ème), Diallo.
Non-utilisés: Revault et Soumare.
Entraîneur: Cédric Daury.
Angers: Padovani - Fall, Couturier, Miennel, Djellabi - Stephan, Auriac - Renouard (puis Ouasfane à la 60ème), Bourgaud (puis Diers 67ème), Brunel - Modeste (puis Deble à la 76ème).
Non-utilisés: Olimpa et Adnane.
Entraîneur: Jean-Louis Garcia.

Le dilemme traversait alors les esprits havrais… Forcer la décision au risque de se faire une nouvelle fois surprendre ou s’armer de patience afin de contourner ce bloc angevin très regroupé? Les « Ciel et Marine » décidaient de maintenir la pression sous les chants appuyés d’un public omniprésent, et sous l’impulsion d’un Alla « Cinq Etoiles ». Les rentrées conjuguées de Mendes et de Baseya allaient finalement faire pencher la balance!
Alla, déjà menaçant à deux reprises (61ème et 84ème), sublimait pour servir Mendes côté droit d’une superbe transversale. Le contrôle du Cap Verdien était parfait, sa percussion l’était d’autant plus. Il servait alors Aït Ben Idir en retrait après avoir mystifié Djellabi. Le missile d’ABI laissait Padovani impuissant, et délivrait Deschaseaux (3-2, 90ème). « Du grand Mendes », osera-t-on…
Les dernières minutes laissaient les Angevins craquer nerveusement… Mais même après avoir mené à deux reprises, le SCO ne méritait pas de priver les Havrais de cette victoire qu‘ils dédient naturellement à Amadou…
Arnaud Boubet