HAC - Caen : 3 - 1. Qualification au bout du suspense

Ce match de gala débutait pied au plancher. Il ne fallut pas attendre très longtemps pour voir les premières occasions par l'intermédiaire d'Alassane (5ème) puis Bouadla (7ème), mais leurs centres en retrait manquaient de précision. Dans ce match de haut niveau, les Havrais s'en sortaient bien, même si les Caennais montraient que le danger pouvait arriver à tout moment. Mais les occasions étaient pour le moment « Ciel et Marine ». Tixier, à la réception d'un centre d'Hénin boxé par Thébaux, allumait sans contrôle à l'entrée de la surface mais le suppléant de Planté brillait (23ème). Placide commençait aussi à sublimer. Adnane avait en effet deux balles d'ouverture du score au bout des pieds (28ème et 46ème), mais le poulain de Revault l'écoeurait en bloquant toutes ses tentatives. Les Havrais ne souffraient pas pour autant dans le jeu. Davidas était à la réception d'un décalage d'Alassane mais il écrasait sa frappe du gauche, surement par manque de conviction, pourtant idéalement placé à l'entrée de la surface et libre de tout marquage. Ce score sans but à la pause n'avait rien d'un 0-0 pénible à mourir, tant les deux équipes avaient eu les cartouches pour faire la différence.

La deuxième mi-temps semblait plus maîtrisée par les Bas-Normands. En prenant le contrôle du milieu, le SMC se créait plusieurs situations brûlantes: Placide sauvait encore les meubles à la 59ème en boxant acrobatiquement une tentative à bout portant de Florentin après un coup-franc joué rapidement. Savidan était appelé en renfort pour forcer la décision. Seulement l'ancien Valenciennois n'avait pas le rendement espéré. Il avait bien la balle de match à dix minutes du terme, mais il vendangeait son face-à-face devant Placide en tentant une balle piquée pas forcement appropriée et surtout très mal exécutée (80ème). Alassane n'était pas plus inspiré trois minutes plus tôt: lui aussi héritait d'un service parfait pour défier le gardien adverse en duel mais sa frappe croisée n'était pas suffisament puissante ni placée pour tromper Thébaux, décisif sur ce coup (77ème). La dernière grosse occasion était a mettre à l'actif de Fauré à la réception d'un centre de Fontaine. Le geste acrobatique de l'ancien Rémois était réussi mais manquait le cadre d'un bon mêtre (85ème). Copie conforme de la première mi-temps, le deuxième acte ne désignait toujours pas de vainqueur. Direction les prolongations...