Après les cas de Covid-19, la vie reprend à la Cavée Verte

Le risque était connu et les mesures de prévention prises étaient pourtant drastiques. Toutefois, le 26 août dernier, un premier cas de contamination à la Covid-19 était avéré chez un jeune du centre de formation du HAC, puis deux autres dans les jours suivants. Mais la mise en veille du centre de formation et la désinfection totale des bâtiments permettent aujourd’hui à la Cavée de retrouver un rythme habituel. Retour sur un mois de septembre ô combien particulier.


Le 26 août, les résultats tombent : un jeune du centre de formation est testé positif à la Covid-19. C’est la nouvelle que tout le club craignait, d’autant plus que, dans les jours suivants, deux autres cas sont diagnostiqués. Malgré les mesures sanitaires extrêmement rigoureuses mises en place, comme un accès au centre strictement limité aux personnes essentielles au fonctionnement de l’académie, des sens de circulation, des bornes de gels hydroalcooliques omniprésentes et le port du masque obligatoire, le virus s’est invité à la Cavée-Verte. Détectés très rapidement grâce au médecin du centre, l’isolement de ces trois cas et leur mise en quatorzaine a été immédiate, comme le préconise l’ARS. Toutes les mesures pour rassurer sont aussitôt prises, les internes renvoyés chez eux les match de préparation annulés par précaution. « Il vaut mieux en faire trop que pas assez », confiait alors Frédéric Ortiz, le directeur administratif du centre de formation. « Il n’y a pas de risque zéro, mais nous faisons tout pour limiter les risques », assure-t-il. Dès lors, une désinfection totale des bâtiments du centre est programmée, à commencer par les zones médicales et les lieux de vie communs. Plusieurs systèmes de désinfection sont proposés : ce sera celui de désinfection des blocs opératoires des hôpitaux par l’ozone qui sera finalement retenu. Une opération qui dure plusieurs jours et qui est intervenue il y a près de deux semaines. Ainsi, petit à petit, la vie a repris son cours à la Cavée-Verte. « On a toujours la crainte que cela se reproduise, même si nous avons fait tout ce qui est possible pour limiter les risques », poursuit Frédéric Ortiz.

Emmanuel Lelaidier