Avant HAC - Toulouse, Christophe Revault: « On peut le faire ! »
Le championnat retrouve ses droits ce soir et les Havrais entament les matches retour par la réception de Toulouse conduit depuis le début de la saison par un duo d’ex havrais : Alain Casanova et Thierry Uvenard. Quand aux Ciel et Marine, c’est sous la conduite de Frédéric Hantz dont c’est le baptême du feu sur le banc havrais à Deschaseaux et l’apparition de deux nouveaux noms dans le groupe, Peter Franquart et Florian Marange qu’ils vont se lancer dans une course poursuite sur les 19 équipes qui les précèdent. Pour Christophe Revault dont l’hommage du public au match aller avait été phénoménal, c’est évidemment un moment toujours particulier que celui de rencontrer un club ou il a connu tant d’émotion mais pour le gardien Ciel et Marine, la préoccupation du moment est tout autre. Il s’agit surtout de bien démarrer les matches retours face à une équipe à qui tout réussi depuis le début de la saison.
Un petit mot sur Toulouse un club qui ne peut vous laisser indifférent ?
Christophe Revault : « Oui, on peut dire ça comme cela. Toulouse est une grosse équipe, bien organisée, difficile à prendre en défaut avec un entraîneur qui adore le travail défensif qui se base beaucoup sur ce que faisait Eric Mombaerts avait fait. C’est une équipe solide avec des bons mecs. J’ai eu le Président de Toulouse récemment au téléphone et je sais qu’il est content de son groupe car il y a du talent mais ce sont aussi des bosseurs. Ils ont tout ce qu’il faut pour faire une bonne saison. »
Il y a aussi le retour de Thierry Uvenard à Deschaseaux ?
C.R : « C’est quelqu’un qui n’a laissé que des bons souvenirs au HAC. Déjà comme joueurs, j’ai eu la chance de jouer avec lui et c’était l’un des « guides » de l’équipe à l’époque pour nous, les jeunes. C’était un exemple. Ensuite, je ne l’ai pas connu en tant que coach au HAC mais je sais qu’il a laissé de très bons souvenirs à tout le monde et notamment aux supporters. Ca a du lui faire très mal de quitter sa Normandie natal mais aujourd’hui, il vit une belle aventure avec quelqu’un qui connaît, Alain Casanova et ce n’est pas étonnant que ces deux là s’entendent bien. »
Un gros match en perspective ce soir ?
C.R : « On va essayer de faire les six premiers mois de l’année 2009 comme nous avions fait les premiers mois de 2008. Cela ne va être simple, mais il y a un an jour pour jour, ce n’était pas simple pour l’accession et l’on avait réussi à aller au bout. Il faut y croire. Je me répète mais j’ai déjà vécu cette situation avec Toulouse en 2003 où l’on avait 12 points et où l’on s’en était sorti lors de la dernière journée. Il avait fallu un parcours retour presque sans faute avec pratiquement une victoire tous les quinze jours mais si on l’avait réussi à l’époque cela prouve que l’on peut le faire cette saison avec le HAC, j’en suis persuadé. »
Cela doit être ahurissant de réussir un coup comme celui là
C.R : « Oui ! Il faut être très fort mentalement, faire abstraction de ce qui se dit autour, des critiques. Il faut se concentrer sur notre métier match après match, avoir une force de caractère que tu te découvres dans la difficulté. »
Christophe, franchement vous y croyez encore ?
C.R : « Oui, vous avez l’habitude que je vous raconte du flanc (rire !). Oui j’y crois, je l’ai vécu alors si moi je ne n’y crois pas dans le groupe, qui va y croire ? Lorsqu’on l’a fait avec Toulouse, on n’avait pas un effectif supérieur à celui du HAC cette saison mais on n’avait rien lâché. On avait été gagner des points à droite, à gauche, à l’extérieur, chez des grosses équipes...On ne calculait plus. C’était un petit exploit mais des exploits, on peut en faire tous les cinq ans, cela ne me déplairait pas. »
C’est important de retrouver le gout de la victoire en 2009 à domicile ?
C.R : « Bien sûr on a envie de regagner des matches et d’autant plus à domicile devant notre public qui vient toujours en nombre malgré notre classement. Maintenant, vous dire que ce soir on va gagner, ça, on le peut pas le dire cat parfois un match se joue sur des détails et peut-être que l’on ira gagner à Marseille la semaine prochaine. Il faut prendre match après match en essayant de prendre des points partout et faire abstraction le plus longtemps possible du classement. »
