Christy Gavory : «C’était dans un coin de ma tête… »

Christy, te voilà donc de retour en Normandie !
Oui ! J’avais joué à Rouen mais très peu avec les filles, donc c’est aussi un peu une première pour moi en Normandie ! Venir au HAC était dans un coin de ma tête depuis que le club a commencé à se développer. Je me rapproche de ma famille… Et l’accès à l’élite, c’est motivant ! J’avais la volonté de retrouver ce niveau, le faire dans ma région est un plus.

Explique-nous ton parcours !
Au début, j’ai voulu faire de la natation, de la gym... Toutefois, mon frère faisait du foot, nous le suivions donc dans les tournois, et j’ai commencé à taper dans le ballon avec lui, je me suis prise de passion pour cela. J’ai « bassiné » mes parents pour m’inscrire, ils ont retardé un peu la chose, mais ont fini par accepter parce que c’était ce qui me plaisait. J’ai commencé à Saint-Etienne-du-Rouvray à 7 ans, puis j’ai joué à Oissel, j’ai intégré un sport-études au FC Rouen, je suis ensuite partie au Pôle Espoirs de Liévin, jouant parallèlement à Arras. Enfin, j’ai évolué à Metz, avec quelques saisons de D1, et j’étais à Lens depuis 2020.

Qu’évoque pour toi l’équipe Ciel&Marine ?
J’ai une très bonne image des joueuses havraises, elles ne lâchent jamais rien, ont un excellent état d’esprit. Au HAC, il y a aussi de belles infrastructures, beaucoup de choses sont mises en place pour la section féminine, contrairement à ce qui se passe dans certains clubs.

Sportivement, quelles sont tes qualités et tes défauts ?
Je possède une bonne technique, une bonne vision de jeu, et je suis une battante ! Je ne lâche rien ! Il me manque l’instinct de buteuse, je dois vraiment travailler cela, ainsi que la dernière passe.

Tu vas connaître très prochainement une compétition internationale : la Coupe du monde féminine de football avec l’Equipe de France militaire !
Je ne suis pas militaire de formation mais j’ai un contrat réserviste. La plupart des joueuses évoluent en D2. Cela va être une bonne expérience, à Spokane, aux Etats-Unis, à partir du 11 juillet.

Propos recueillis par O.D.