23 mars 2019
Kadewere VS Mayembo : Qui sera à la CAN 2019 ?

Kadewere VS Mayembo ou Zimbabwe VS Congo Brazzaville : qui sera à la CAN 2019 ? Ce sera l'enjeu du match se disputant ce dimanche entre ces deux pays : seul l'un d'entre eux pourra se qualifier et jouer la CAN 2019 en Égypte en juin. Les données sont simples : le Zimbabwe de Tino Kadewere, qui accueillera cette rencontre, n'aura besoin que d'un point pour assurer sa qualification, alors que, pour la République du Congo de Fernand Mayembo, l'issue de ce match devra impérativement passer par une victoire. Les deux joueurs sont déjà avec leurs sélections respectives depuis plusieurs jours et nous avons pris la température dans les deux camps et avons posé les mêmes questions à l'un et à l'autre !
Tino Kadewere : "Nous en avons parlé tous les jours"
Tino, as-tu parlé de ce match face au Congo Brazzaville avec Fernand Mayembo ?
Oui, bien sûr qu'avec "Féfé" nous en avons parlé tous les jours ces dernières semaines, et bien sûr chacun de nous est persuadé qu'il va gagner ce match !
Ce match entre le Zimbabwe et le Congo, tes partenaires du vestiaires en parlent-ils et, pour eux, qui va gagner ?
Oui, dans le vestiaire, pas mal de joueurs nous parlent de ce match et beaucoup pensent que ce sera très difficile pour "Féfé" et le Congo, car seul un point nous suffira pour obtenir notre qualification, alors que le Congo devra impérativement venir gagner chez nous afin de pouvoir espérer se qualifier.
Dans ta carrière, as-tu déjà joué avec le Zimbabwe contre un autre pays dans lequel se trouvait l’un de tes partenaires de club, ou est-ce une première ?
C'est la première fois pour moi que je rencontre un partenaire de club dans un match international avec le Zimbabwe et, rien que pour cela, je suis très impatient de jouer ce match, car en plus, dans le vestiaire, "Féfé" est l'un de mes meilleurs amis, nous parlons beaucoup ensemble, c'est vraiment un mec super.
Potentiellement, tu pourrais te retrouver directement face à lui en défense. Une fois le match commencé, quelle attitude vas-tu adopter sur le terrain ?
Déjà, je pense que si je suis au contact de "Féfé" sur le terrain, il va être très dur avec moi et il m'a prévenu qu'il ferait tout pour m'arrêter. Lui aussi veut absolument décrocher cette qualification ! Mais moi, bien sûr, vous vous doutez que je vais tout faire pour marquer contre lui ! Pendant 90 minutes sur le terrain, ce sera la guerre entre nous et, dès le coup de sifflet final, il redeviendra mon très bon ami et tout sera à nouveau comme d'habitude ! Quoi qu'il en soit, j'espère que ce sera un beau match !
Oui, bien sûr qu'avec "Féfé" nous en avons parlé tous les jours ces dernières semaines, et bien sûr chacun de nous est persuadé qu'il va gagner ce match !
Ce match entre le Zimbabwe et le Congo, tes partenaires du vestiaires en parlent-ils et, pour eux, qui va gagner ?
Oui, dans le vestiaire, pas mal de joueurs nous parlent de ce match et beaucoup pensent que ce sera très difficile pour "Féfé" et le Congo, car seul un point nous suffira pour obtenir notre qualification, alors que le Congo devra impérativement venir gagner chez nous afin de pouvoir espérer se qualifier.
Dans ta carrière, as-tu déjà joué avec le Zimbabwe contre un autre pays dans lequel se trouvait l’un de tes partenaires de club, ou est-ce une première ?
C'est la première fois pour moi que je rencontre un partenaire de club dans un match international avec le Zimbabwe et, rien que pour cela, je suis très impatient de jouer ce match, car en plus, dans le vestiaire, "Féfé" est l'un de mes meilleurs amis, nous parlons beaucoup ensemble, c'est vraiment un mec super.
Potentiellement, tu pourrais te retrouver directement face à lui en défense. Une fois le match commencé, quelle attitude vas-tu adopter sur le terrain ?
Déjà, je pense que si je suis au contact de "Féfé" sur le terrain, il va être très dur avec moi et il m'a prévenu qu'il ferait tout pour m'arrêter. Lui aussi veut absolument décrocher cette qualification ! Mais moi, bien sûr, vous vous doutez que je vais tout faire pour marquer contre lui ! Pendant 90 minutes sur le terrain, ce sera la guerre entre nous et, dès le coup de sifflet final, il redeviendra mon très bon ami et tout sera à nouveau comme d'habitude ! Quoi qu'il en soit, j'espère que ce sera un beau match !
Fernand Mayembo : "Ça plaisante beaucoup là-dessus"
Fernand, as-tu parlé de ce match face au Zimbabwe avec Tino ?
Bien sûr que nous avons parlé de ce match, j'ai même envie de dire que nous ne parlons que de ça avec Tino ! On se charrie et on en a plaisanté tous les jours avant de rejoindre nos sélections. Tino est persuadé qu'il va nous battre, mais moi, je suis confiant sur nos chances.
Oui, car il faudra que le Congo s'impose au Zimbabwe pour espérer se qualifier pour la CAN. C'est un gros challenge !
En effet, il nous faut absolument une victoire si nous voulons espérer nous qualifier, un nul ou une défaite scellerait notre sort dans cette compétition. Au moins c'est clair, nous ne regarderons pas ce qu'il se passera dans l'autre match entre le Libéria et la République Démocratique du Congo, nous savons ce qu'il faut faire si nous voulons aller en Égypte en juin.
Ce match entre le Zimbabwe et le Congo Brazzaville, tes partenaires du vestiaires en parlent-ils ?
Oui, c'est sûr, tout le monde dans le vestiaire est au courant de ce match et bien sûr ça chambre beaucoup. Ils savent que Tino et moi sommes très copains et que nous allons jouer l'un contre l'autre, ils savent que Tino marque beaucoup et que moi, si je veux, je peux jouer très dur, alors ça plaisante beaucoup là-dessus.
Dans ta carrière, as-tu déjà joué avec le Congo contre un autre pays dans lequel se trouvait l’un de tes partenaires de club ?
Oui, j'ai déjà connu ce cas de figure une fois à l'époque où je jouais à Niort. Il y avait eu un match entre le Congo et le Bénin et, en face de moi, j'avais trois partenaires de club : David Kiki, Saturnin Allagbé et David Djigla. Mais là, c'est différent, car Tino est attaquant de pointe et moi défenseur, donc…
Effectivement, tu pourrais te retrouver au marquage de Tino, alors une fois le match commencé, quelle attitude vas-tu avoir ?
Là ? C'est clair, il n'y aura pas de quartier (rire) ! Sur le terrain, on ne se connaît plus. Je ne le connais pas, il ne me connaît pas. Après le match, nous redeviendrons des frères, mais avant cela, je vous préviens que ce sera chacun pour soi !
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
Bien sûr que nous avons parlé de ce match, j'ai même envie de dire que nous ne parlons que de ça avec Tino ! On se charrie et on en a plaisanté tous les jours avant de rejoindre nos sélections. Tino est persuadé qu'il va nous battre, mais moi, je suis confiant sur nos chances.
Oui, car il faudra que le Congo s'impose au Zimbabwe pour espérer se qualifier pour la CAN. C'est un gros challenge !
En effet, il nous faut absolument une victoire si nous voulons espérer nous qualifier, un nul ou une défaite scellerait notre sort dans cette compétition. Au moins c'est clair, nous ne regarderons pas ce qu'il se passera dans l'autre match entre le Libéria et la République Démocratique du Congo, nous savons ce qu'il faut faire si nous voulons aller en Égypte en juin.
Ce match entre le Zimbabwe et le Congo Brazzaville, tes partenaires du vestiaires en parlent-ils ?
Oui, c'est sûr, tout le monde dans le vestiaire est au courant de ce match et bien sûr ça chambre beaucoup. Ils savent que Tino et moi sommes très copains et que nous allons jouer l'un contre l'autre, ils savent que Tino marque beaucoup et que moi, si je veux, je peux jouer très dur, alors ça plaisante beaucoup là-dessus.
Dans ta carrière, as-tu déjà joué avec le Congo contre un autre pays dans lequel se trouvait l’un de tes partenaires de club ?
Oui, j'ai déjà connu ce cas de figure une fois à l'époque où je jouais à Niort. Il y avait eu un match entre le Congo et le Bénin et, en face de moi, j'avais trois partenaires de club : David Kiki, Saturnin Allagbé et David Djigla. Mais là, c'est différent, car Tino est attaquant de pointe et moi défenseur, donc…
Effectivement, tu pourrais te retrouver au marquage de Tino, alors une fois le match commencé, quelle attitude vas-tu avoir ?
Là ? C'est clair, il n'y aura pas de quartier (rire) ! Sur le terrain, on ne se connaît plus. Je ne le connais pas, il ne me connaît pas. Après le match, nous redeviendrons des frères, mais avant cela, je vous préviens que ce sera chacun pour soi !
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier