8 septembre 2021
Olivier Rodriguez : « Un livre à la croisée de tout ce qui me passionne »
Olivier Rodriguez, préparateur athlétique de l’équipe pro, vient de publier « Les Perdants magnifiés ». Le premier ouvrage de celui qui écrit déjà des chroniques pour le site atlantico.fr.

D’où sont venues ton inspiration et l’envie d’écrire ?
L’envie d’écrire est venue progressivement. Suite aux chroniques que j’écrivais pour Atlantico, j’ai commencé par me jeter dans quelque chose que je ne connaissais pas. Mais j’y ai rapidement pris goût et surtout la rédaction d’Atlantico m’ayant fait confiance, cela m’a donné confiance. Comme certaines des notes que je prenais en vue d’articles et de chroniques n’étaient pas forcément adaptées au format demandé, j’ai fini par accumuler une masse de choses à traiter qui me donnaient du grain à moudre. Alors je me suis dit « pourquoi pas » ?
Comment décrirais-tu ton livre ?
J’ai la vanité de penser qu’il ne ressemble pas à d’autres livres traitant de sport parce qu’il est à la croisée de pas mal de « disciplines ». Il y a bien sûr le fait de relater des événements sportifs mais j’essaie de faire en sorte que, comme dans mes articles, le sujet ne soit pas toujours le thème ou que le thème ne soit pas toujours le sujet. Cela me permet donc de donner libre cours à mon imagination ou à des réflexions connexes pouvant aller de la sociologie à la philosophie, à l’existentialisme. Je pense que le livre est à la croisée de tout ce qui me passionne. Les questions que la réalité d’un match m’amène à me poser, je me dis qu’elles peuvent aussi en intéresser d’autres.
Le thème du sport s’est-il imposé d’emblée ?
Complètement ! Parce que c’est mon premier motif le matin, avec ce qui peut aider et concourir à la performance, que ce soit pour entraîner les joueurs du HAC ou m’entraîner encore en tant que sportif, tant que mon âge le permet. Je n’ai même pas pensé à écrire sur autre chose.
Que t’apporte l’écriture ?
D’avoir accès au temps long. Etre dans l’entraînement avec les joueurs, les observer, vivre les matches, c’est un voyage au cœur des secondes, tout le temps, spécialement quand on s’occupe de sportifs de haut niveau. Et encore plus dans une activité où il y a beaucoup d’explosivité, d’incertitude, et où l’imprévu décide de beaucoup de choses. L’écriture me permet de sortir de cette dictature de l’instant pour avoir le temps de penser soit à une séance d’entraînement, soit d’avoir une réflexion sur un sujet qui a complètement à voir avec le sport ou qui le touche de près.
Y aura-t-il une suite ?
Oui, parce que je continue à écrire des chroniques pour Atlantico, et donc à amasser des réflexions, des questionnements qui s’empilent, donc il faudra à un moment que je trouve une articulation, une colonne vertébrale pour que, de ce chaos, de ce magma, j’arrive à sortir quelque chose. J’ai déjà trois ou quatre chapitres de ce qui pourrait être un prochain ouvrage, toujours très connecté avec le sport en tant qu’élément premier.
Quel a été l’accueil du livre dans le vestiaire ?
D’abord l’étonnement, même si la plupart des joueurs ou des encadrants connaissent mon activité de chroniqueur. Entre écrire des articles et écrire un bouquin, il y a quand même une différence ! C’est surtout donc de l’étonnement. Par ailleurs, les joueurs sont souvent curieux de beaucoup de choses, ne sont pas centrés que sur leur activité, observent beaucoup. C’est aussi à ça qu’on reconnaît un joueur de haut niveau : sa capacité d’observation au-dessus de la moyenne. En discutant avec eux, je me suis rendu compte que ça les intéressait, les intriguait, donc on en parle. Evidemment, ils me chambrent aussi, parce que c’est un peu détonnant dans le milieu, mais j’ai eu l’accueil que j’escomptais : susciter la curiosité.
Les Perdants magnifiés (Editions Vérone – 14 €) nous fait revivre des moments tragiques du sport ancrés dans la mémoire collective (France – RFA 82, le Tour de France 89, Nicolas Mahut battu au bout de onze heures de jeu…), autopsie l’échec et nous offre une ode au temps qui passe en considérant nos souvenirs, bons ou mauvais, avec bienveillance.
L’envie d’écrire est venue progressivement. Suite aux chroniques que j’écrivais pour Atlantico, j’ai commencé par me jeter dans quelque chose que je ne connaissais pas. Mais j’y ai rapidement pris goût et surtout la rédaction d’Atlantico m’ayant fait confiance, cela m’a donné confiance. Comme certaines des notes que je prenais en vue d’articles et de chroniques n’étaient pas forcément adaptées au format demandé, j’ai fini par accumuler une masse de choses à traiter qui me donnaient du grain à moudre. Alors je me suis dit « pourquoi pas » ?
Comment décrirais-tu ton livre ?
J’ai la vanité de penser qu’il ne ressemble pas à d’autres livres traitant de sport parce qu’il est à la croisée de pas mal de « disciplines ». Il y a bien sûr le fait de relater des événements sportifs mais j’essaie de faire en sorte que, comme dans mes articles, le sujet ne soit pas toujours le thème ou que le thème ne soit pas toujours le sujet. Cela me permet donc de donner libre cours à mon imagination ou à des réflexions connexes pouvant aller de la sociologie à la philosophie, à l’existentialisme. Je pense que le livre est à la croisée de tout ce qui me passionne. Les questions que la réalité d’un match m’amène à me poser, je me dis qu’elles peuvent aussi en intéresser d’autres.
Le thème du sport s’est-il imposé d’emblée ?
Complètement ! Parce que c’est mon premier motif le matin, avec ce qui peut aider et concourir à la performance, que ce soit pour entraîner les joueurs du HAC ou m’entraîner encore en tant que sportif, tant que mon âge le permet. Je n’ai même pas pensé à écrire sur autre chose.
Que t’apporte l’écriture ?
D’avoir accès au temps long. Etre dans l’entraînement avec les joueurs, les observer, vivre les matches, c’est un voyage au cœur des secondes, tout le temps, spécialement quand on s’occupe de sportifs de haut niveau. Et encore plus dans une activité où il y a beaucoup d’explosivité, d’incertitude, et où l’imprévu décide de beaucoup de choses. L’écriture me permet de sortir de cette dictature de l’instant pour avoir le temps de penser soit à une séance d’entraînement, soit d’avoir une réflexion sur un sujet qui a complètement à voir avec le sport ou qui le touche de près.
Y aura-t-il une suite ?
Oui, parce que je continue à écrire des chroniques pour Atlantico, et donc à amasser des réflexions, des questionnements qui s’empilent, donc il faudra à un moment que je trouve une articulation, une colonne vertébrale pour que, de ce chaos, de ce magma, j’arrive à sortir quelque chose. J’ai déjà trois ou quatre chapitres de ce qui pourrait être un prochain ouvrage, toujours très connecté avec le sport en tant qu’élément premier.
Quel a été l’accueil du livre dans le vestiaire ?
D’abord l’étonnement, même si la plupart des joueurs ou des encadrants connaissent mon activité de chroniqueur. Entre écrire des articles et écrire un bouquin, il y a quand même une différence ! C’est surtout donc de l’étonnement. Par ailleurs, les joueurs sont souvent curieux de beaucoup de choses, ne sont pas centrés que sur leur activité, observent beaucoup. C’est aussi à ça qu’on reconnaît un joueur de haut niveau : sa capacité d’observation au-dessus de la moyenne. En discutant avec eux, je me suis rendu compte que ça les intéressait, les intriguait, donc on en parle. Evidemment, ils me chambrent aussi, parce que c’est un peu détonnant dans le milieu, mais j’ai eu l’accueil que j’escomptais : susciter la curiosité.
Les Perdants magnifiés (Editions Vérone – 14 €) nous fait revivre des moments tragiques du sport ancrés dans la mémoire collective (France – RFA 82, le Tour de France 89, Nicolas Mahut battu au bout de onze heures de jeu…), autopsie l’échec et nous offre une ode au temps qui passe en considérant nos souvenirs, bons ou mauvais, avec bienveillance.
32ème journée
04/05/2025 Auxerre - HAC
33ème journée
10/05/2025 HAC - Marseille
34ème journée
18/05/2025 Strasbourg - HAC