27 mai 2024
Un petit air de Guyane au Stade Océane…
Dans le cadre du partenariat unissant le HAC à la Guyane, une sélection de jeunes Guyanais a participé à la Havre Athletic Cup, tournoi U12. Et s’est retrouvée en immersion chez les Ciel&Marine pendant une semaine…
Leurs yeux ont brillé, peut-être encore plus que ceux des autres jeunes footballeurs ayant participé à la Havre Athletic Cup s’étant déroulée lundi au Stade Océane : les joueurs guyanais (12 U12 et 3 U13) ont vécu une semaine de rêve au Havre ! Visite du stade, observation d’une séance d’entraînement des pros, places pour assister à HAC – OM… voilà de quoi graver quelques souvenirs dans les mémoires ! Ce que souligne Jaïr Karam en tant que président de l’association « Les Pépites d’or du 973 » : « L’année passée, ils avaient assisté au match de la montée face à Dijon ! »
Ce partenariat entre le HAC et la Guyane, initié depuis quatre ans, avait débuté avec la venue de la cellule recrutement du club dans cette collectivité territoriale française, en observation d’une compétition interne sur les catégories U12-U13, le Challenge Pépito. Une manifestation ayant abouti à la signature de Benoît Sida (actuel U17) et de Talila Seika (U16F) au sein de la formation havraise. Depuis deux ans, une équipe U13 Ciel&Marine participe à ce grand tournoi organisé par Les Pépites d’or. « Avec un objectif avant tout social : permettre à des jeunes Havrais de découvrir la culture guyanaise, la façon de vivre, et de créer des liens et cette notion de cohésion entre deux populations complètement différentes, poursuit Jaïr Karam. Avec la visite du centre spatial, du zoo, du bagne… je pense que, sur le plan humain, ce sont des choses très riches. »
Philippe Malouda, secrétaire de l’association, précise : « Nous voyons plus de 200 gamins guyanais sur le Challenge Pépito. A l’issue du tournoi, les vingt meilleurs sont retenus. Ce sont les éducateurs du HAC, les quatre qui étaient présents sur le tournoi cette année (NDLR : dont Mohamed El Kharraze cette année), qui ont retenu les douze derniers. » Un Philippe Malouda un peu déçu par la performance de ses petits, qui ont terminé à la 15e place de cette Havre Athletic Cup pour leur deuxième participation : « On a certes gagné une place au classement par rapport à l’année dernière, on a remporté un match, on a marqué des buts… ça m’a fait plaisir mais il faut quand même qu’on s’améliore sur certains points, comme l’écoute, la discipline… » La Guyane est consciente d’un certain retard, que souligne Jaïr Karam. « Nous sommes du niveau des équipes des partenaires havrais locaux. Nous avons une réflexion sur l’aspect sportif, sur les choses que nous devons améliorer. » Un bilan qui sera tiré avec Florent Malouda et Ludovic Baal, les deux ambassadeurs de l’association.
L’ex-international français Florent Malouda a justement accompagné quelques jours les jeunes Guyanais au Havre : « Je suis passionné par le développement, le milieu associatif, et l’importance qu’a le foot dans un territoire comme la Guyane. Voir un club comme le HAC qui accepte ce partenariat et s’implique autant, c’est une marque d’amitié qui nous touche beaucoup. Donc, j’ai voulu venir et passer la semaine en immersion avec les jeunes. J’ai vécu les mêmes étapes qu’eux, c’est un peu comme ça que j’ai essayé de me faire repérer, je sais ce qu’ils ressentent, j’essaie de leur partager mon expérience, de les rassurer, les encourager à croire en eux. Ils ont face à eux l’exemple que c’est possible. » L’ancien joueur de Chelsea a beaucoup insisté d’ailleurs sur la gestion des émotions : « Je leur ai dit qu’une carrière de footballeur professionnel, ce ne sont pas que ces aspects techniques, tactiques, ou physiques, il faut savoir maîtriser ses émotions. Ils se sont rendu compte que, de par leur manque d’expérience de ce genre d’environnement, sortis de leur zone de confort, ils avaient des réactions parfois parasites. Dans leur évolution, qu’ils soient footballeurs professionnels ou non, il faudra qu’ils soient attentifs à ça. » Et son papa, Philippe, de renchérir : « Les gamins doivent ensuite devenir des locomotives dans leurs clubs respectifs. Ils ont désormais les solutions : qu’ils tirent profit de ce qu’ils ont vu. » Avant de conclure : « Merci au HAC de nous avoir accueillis, d’avoir tout mis à notre disposition. Nous avons été reçus dans des conditions idéales, comme depuis le début de notre partenariat. »
O.D.
Ce partenariat entre le HAC et la Guyane, initié depuis quatre ans, avait débuté avec la venue de la cellule recrutement du club dans cette collectivité territoriale française, en observation d’une compétition interne sur les catégories U12-U13, le Challenge Pépito. Une manifestation ayant abouti à la signature de Benoît Sida (actuel U17) et de Talila Seika (U16F) au sein de la formation havraise. Depuis deux ans, une équipe U13 Ciel&Marine participe à ce grand tournoi organisé par Les Pépites d’or. « Avec un objectif avant tout social : permettre à des jeunes Havrais de découvrir la culture guyanaise, la façon de vivre, et de créer des liens et cette notion de cohésion entre deux populations complètement différentes, poursuit Jaïr Karam. Avec la visite du centre spatial, du zoo, du bagne… je pense que, sur le plan humain, ce sont des choses très riches. »
Philippe Malouda, secrétaire de l’association, précise : « Nous voyons plus de 200 gamins guyanais sur le Challenge Pépito. A l’issue du tournoi, les vingt meilleurs sont retenus. Ce sont les éducateurs du HAC, les quatre qui étaient présents sur le tournoi cette année (NDLR : dont Mohamed El Kharraze cette année), qui ont retenu les douze derniers. » Un Philippe Malouda un peu déçu par la performance de ses petits, qui ont terminé à la 15e place de cette Havre Athletic Cup pour leur deuxième participation : « On a certes gagné une place au classement par rapport à l’année dernière, on a remporté un match, on a marqué des buts… ça m’a fait plaisir mais il faut quand même qu’on s’améliore sur certains points, comme l’écoute, la discipline… » La Guyane est consciente d’un certain retard, que souligne Jaïr Karam. « Nous sommes du niveau des équipes des partenaires havrais locaux. Nous avons une réflexion sur l’aspect sportif, sur les choses que nous devons améliorer. » Un bilan qui sera tiré avec Florent Malouda et Ludovic Baal, les deux ambassadeurs de l’association.
L’ex-international français Florent Malouda a justement accompagné quelques jours les jeunes Guyanais au Havre : « Je suis passionné par le développement, le milieu associatif, et l’importance qu’a le foot dans un territoire comme la Guyane. Voir un club comme le HAC qui accepte ce partenariat et s’implique autant, c’est une marque d’amitié qui nous touche beaucoup. Donc, j’ai voulu venir et passer la semaine en immersion avec les jeunes. J’ai vécu les mêmes étapes qu’eux, c’est un peu comme ça que j’ai essayé de me faire repérer, je sais ce qu’ils ressentent, j’essaie de leur partager mon expérience, de les rassurer, les encourager à croire en eux. Ils ont face à eux l’exemple que c’est possible. » L’ancien joueur de Chelsea a beaucoup insisté d’ailleurs sur la gestion des émotions : « Je leur ai dit qu’une carrière de footballeur professionnel, ce ne sont pas que ces aspects techniques, tactiques, ou physiques, il faut savoir maîtriser ses émotions. Ils se sont rendu compte que, de par leur manque d’expérience de ce genre d’environnement, sortis de leur zone de confort, ils avaient des réactions parfois parasites. Dans leur évolution, qu’ils soient footballeurs professionnels ou non, il faudra qu’ils soient attentifs à ça. » Et son papa, Philippe, de renchérir : « Les gamins doivent ensuite devenir des locomotives dans leurs clubs respectifs. Ils ont désormais les solutions : qu’ils tirent profit de ce qu’ils ont vu. » Avant de conclure : « Merci au HAC de nous avoir accueillis, d’avoir tout mis à notre disposition. Nous avons été reçus dans des conditions idéales, comme depuis le début de notre partenariat. »
O.D.
