Avant HAC - AC Ajaccio: Saisir l’occasion !

Lundi soir, en décrochant un bon point sur la pelouse auxerroise (1-1), les Hacmen ont fait un pas supplémentaire vers une fin de saison plus apaisée. Avec huit longueurs d’avance sur le barragiste, Guingamp, à sept journées de la fin, il ne manque plus grand-chose pour que s’installe davantage de sérénité…

La sérénité, on le sait, n’est pas ce qui caractérise les rencontres entre le HAC et l’AC Ajaccio. Mais on ira au-delà de ces considérations extra-sportives pour ne lire que le classement. Et là, ce n’est pas compliqué : ces deux équipes, que tout semble opposer (même François Coty, qui a donné son nom au stade ajaccien, et son homonyme René Coty, le Havrais président de la République, n’ont aucun lien de parenté !), sont à égalité parfaite : les Corses 11e, les Havrais 12e, avec 38 points et la même différence de buts (-10), 27 buts inscrits pour les premiers nommés, 25 pour les seconds. Très mal partis dans ce championnat, les hommes de Pantaloni ont peu à peu redressé la barre, ont su se donner de l’air. Avec quelques joueurs se démarquant, comme Bevic Moussiti-Oko, costaud dans les duels aériens (6 réalisations, 2 passes décisives) et Mickaël Barreto, excellent centreur (5 buts, 4 passes décisives), ou encore Gaëtan Courtet (5 buts). Privés de longue date de Nouri, puis plus récemment de Coutadeur, les Ajacciens restent sur une nette victoire devant Valenciennes (3-0) les ayant rassurés après deux défaites face à des clubs de la zone rouge : à domicile devant Guingamp (2-0) et à Chambly (2-1). Comme les Havrais, ils chercheront le résultat pour assurer pratiquement définitivement leur maintien.

Dans cette semaine havraise bien débutée sportivement et marquée par diverses opérations à destination des abonnés Ciel&Marine - lesquels, on l’espère, auront quelque peu retrouvé le sourire -, un peu de bonheur supplémentaire ne serait pas du luxe aussi pour ceux qui sont forcés de vivre le match par procuration devant leur poste de télévision (avec ou sans vieux pain sur le balcon). Et qui ne demandent qu’une chose : une victoire en (trois) point(s) d’orgue !

O.D.