Fernand Mayembo : "Nous allons en baver quand nous allons reprendre"

Fernand, après deux semaines de confinement, comment vas-tu ?
Ça va, c’est un moment pas forcément facile à vivre quand on est habitué à beaucoup bouger, alors on s’occupe et on se motive en faisant beaucoup d’exercices à la maison.


Quels sont tes loisirs pour t’occuper ?
En ce moment je lis beaucoup, j’avais commencé quelques livres en début de saison puis j’avais un peu mis ça de côté, alors je profite du confinement pour m’y remettre. Ça me fait du bien. Actuellement, je lis « L'Intelligence émotionnelle » de Daniel Goleman, c’est un très bon bouquin qui aborde plein de thèmes, je lis aussi « La Voie de l'archer » de Paulo Coelho, qui m’a été offert par Christian Mas, l’entraîneur des gardiens. Ma fiancée l’avait lu avant moi et là je suis sur le point de le terminer à mon tour, c’est vraiment un très bon livre. J’ai aussi commencé « Attentif, concentré et libre », celui-ci m’a été offert par Adrien, l’un des kinés du club, et enfin « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent ». Ce sont des livres qui me plaisent beaucoup, alors comme j’ai du temps pour cela en ce moment, j’en profite. En dehors de la lecture, je me fais quelques séries à la télé.


Tu as également un programme sportif à réaliser presque chaque jour, est-ce facile de se motiver ?
J’aime faire du sport, alors que ce soit avec les partenaires ou en solo, pour moi, pas de problème car c’est un plaisir. Je suis le programme que m’a donné Olivier Rodriguez, j’y ajoute quelques exercices que j’aime bien. Je commence par une heure de footing autour de chez moi et j’enchaîne avec le programme que l’on m’a donné. L’autre avantage quand je fais ça, c’est que le temps passe vite !


Gardes-tu le contact avec le ballon ?
Oui, je m’entraîne un peu avec un mini ballon que m’a offert Yves Colleu en début de saison. C’est un ballon que j’utilise depuis quelque temps, bien avant le confinement, pour m’entraîner un peu le soir dans mon jardin. C’est bien pour travailler la technique et, de ce côté-là, je peux encore m’améliorer, donc j’en profite aussi pour travailler ce point-là.

S’entraîner sans perspective de reprise, ce n’est pas facile ?
Franchement, c’est dur de s’entraîner sans perspective de reprise. Par exemple, je fais du vélo d’appartement, j’en fais même beaucoup et cela me refait penser aux mois de décembre et janvier derniers lorsque j’étais blessé. Dans cette période-là aussi je faisais beaucoup de vélo et quand j’ai repris l’entraînement, cela a été dur. Cela veut bien dire que l’on peut faire plein d’exercices comme le vélo, mais cela n’a pas la même intensité que les entraînements, et là je sens que nous allons en baver quand on va reprendre. Il y a aussi le paramètre psychologique et c’est valable pour tout le monde, comment les joueurs vont-ils arriver à se remettre dans un championnat qui aura été arrêté plusieurs semaines ? C’est un paramètre qu’il faudra prendre en compte et dont personne ne connaît la réponse pour le moment.


Quelles activités te manquent le plus pendant ce confinement ?
Avec ma fiancée, nous aimons bien aller au restaurant, c’est vraiment un truc qui me manque. J’ai envie d’ajouter le cinéma et les promenades en forêt car nous avons un chien et nous aimons bien l’emmener courir là-bas.

Gardes-tu des contacts avec le groupe ?
Je reste en contact avec le groupe sur Snapchat, on s’amuse à commenter les activités des uns et des autres et j’ai le sentiment que tout le monde bosse sérieusement.

Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier